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Christophe Crampette
Christophe Crampette
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11 novembre 2009

Nous sommes du bouillon, nous sommes Berlin.

Voici les paroles mémorables prononcées par notre vénérable président lors des cérémonies liées aux vingt ans de la chute du mur de Berlin.

On est stupéfait d'un tel amateurisme de la part d'une personne qui a construit toute sa carrière sur une stratégie de communication extrêmement élaborée.

Comment peut-il être possible de ne pas prendre quelques minutes pour s'assurer d'une bonne prononciation des mots qui se voulaient comme un hommage aux Berlinois.

Voilà comment un "Wir sind Brüder, wir sind Berliner" se transforme par la grace d'une incompétence rare en "Wir sind Brühe, wir sind Berlin".

Ridicule, il n'y a pas d'autre mot.

Ridicule également la mégalomanie du personnage qui tente de réécrire l'histoire en sa faveur. La tentative était bien jouée, la mémoire a d'ailleurs peut être embelli la réalité, mais faire croire qu'on avait pressenti la chute du mur pour se précipiter à Berlin est un monument de manipulation. Le plus grave est de s'enferrer dans le mensonge alors que les témoignages et les reportages de l'époque indiquent tous la présence de Starko à Berlin, mais le 16 novembre. Rien d'indigne là dedans, il est louable de constater qu'il ait trouvé important de s'y rendre. Mais il est pathétique d'essayer de défendre envers et contre tout la gaffe sur la date. C'est indigne de la part d'un président.

On peut être légitimement inquiets de la façon dont on est dirigés. La même désinvolture prévaut-elle dans les décisions qui engagent l'avenir du pays ?

Je plains sincèrement les militants UMP obligés de défendre des mensonges ou des positions intenables : le prince Jean, l'expulsion des afghans, Starko sauveur du monde

Ne parlons pas du droit opposable au logement qui ne s'applique pas, de la TVA sur la restauration qui servira essentiellement à remplacer plus vite le 4x4 du patron de bistrot, du plan d'action sur les SDF qui s'appliquera à partir d'avril 2010 (et oui après l'hiver), du bouclier fiscal, des heures sup exonérées, de la privatisation de la poste, des cadeaux aux banques, de la sécu qu'on fait exploser, de l'école qu'on asphyxie... la liste est longue. Le réveil sera douloureux et la gueule de bois redoutable.

bouillon

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