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Christophe Crampette
Christophe Crampette
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20 juin 2009

Une fable ?

Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Non, c’est impensable, inimaginable ! De telles assertions dépassent l’entendement ! Elles émanent certainement de quelque esprit dérangé parsemant encore les rangs de la magistrature en ayant échappé au contrôle de la bonne société française traditionnelle sur les facultés de droit. Y penser, c’est déjà lui accorder un crédit. L’envisager comme une possibilité supposerait considérer comme acceptable l’idée même d’une faiblesse, d’un défaut.

Il a pourtant du prévu, tout organisé. La presse n’a plus besoin d’être muselée, elle lui doit trop et s’organise elle-même pour ne pas lui nuire tout en maintenant l’illusion de l’indépendance. Les préfets sont sous pression, la mutation les guettant pour la moindre insuffisance d’excès de zèle. Les procureurs compétents ont vu leurs mérites reconnus et obtenus les récompenses méritées. L’organisation de la débandade de l’opposition a fonctionné encore mieux que prévu.

Mais là, se faire prendre par la patrouille pour une sombre affaire de financement de la campagne de Balladur, c’est trop injuste. C’était avant qu’il ne change, ça ne devrait pas compter. Il y a prescription !

Heureusement, il a prestement réagi, déclarant avec décontraction et humour aux journalistes présents à Bruxelles que ce n’était qu’une fable. Il s’est même permis de suggérer que si un braquage avait lieu, il ne faudrait pas manquer de le soupçonner. Il est toujours bon de mettre les rieurs de son côté.

Une fable ? Une fable, n’est-ce pas une sorte de poésie mettant en scène des animaux ? Je ne comprends pas bien le rapport. Si je me souviens bien, il s’agit souvent d’un texte métaphorique visant à mettre en valeur une morale. Si cette histoire est une fable qu’elle en est donc la morale ?

·         Tel est pris qui croyait prendre.

e

·         Chassez le naturel, il revient au galop.

Jamais vous n'en serez les maîtres.
Qu'on lui ferme la porte au nez,

Il reviendra par les fenêtres.

·         Faute de reculer, leur chute fut commune ;
Toutes deux tombèrent dans l'eau.
Cet accident n'est pas nouveau
Dans le chemin de la Fortune

·         A l'œuvre on connait l'artisan

·         La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur.

·         Chacun a son défaut où toujours il revient : honte ni peur n'y remédie.

·         La raison du plus fort est toujours la meilleure.

·         En toute chose il faut considérer la fin.

e

·         Le peuple s'étonna comme il se pouvait faire
Qu'un homme seul eut plus de sens
Qu'une multitude de gens.

Fables

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